mardi 27 septembre 2011

Aprés Nimes par Tierry GIRARD

JOSE TOMAS SOULEVE LES AMPHIS Il aura fallu l’attendre un moment l’évènement Nîmois, la mise en scène ne semblait pas à la hauteur, le temps avait décidé de nous contrarier tous. Une petite pluie froide, et par dessus un vent glacial, pas pour se tremper non, juste être embêté. Trop de sciure en piste, deux toros en feront les frais avant que Casas la fasse enlever, une confirmation d’alternative qui chamboule l’ordre et des brindis interminables. Les deux premiers Jandillas remplacés, un s’écartèle en glissant l’autre laisse une moitié de corne au sol. Tomas Dufau fait des passes au premier Parladé trop fade pour un quelconque triomphe, Conde se fait surprendre en demandant la permission de tuer son toro et nous sort enfin une première série montera et épée en main face à la présidence, mais ce sera aussi la dernière. On se disait tous que pour une corrida évènement tout cela allait tourner en jus de boudin, mais José Tomas était venu après les piques faire son quite por gaoneras et avait ouvert une petite fenêtre d’espoir. On n’allait pas être déçus. On avait tous un peu pensé qu’a force de voir sortir des mauvais toros, dans le lot il y en aurait bien un de bon qui tomberait sur lui. Pour une fois ce fut le cas et on peut dire que son sorteo ne l’a pas trahi bien que nous aurions tous voulu le voir prendre le sixième et peut être le renvoyer au campo.. Le premier répondait de suite à tous les cites, sans classe pour autant dans la muleta sans jamais « faire l’avion », mais José lui en à fait faire des deux mains et a fait jouer la musique, avec des naturelles de « puro arte » des derechazos profonds, un dominio incontestable et 15000 personnes embarquées elles aussi comme le toro dans la muleta de Tomas. Deux oreilles après une grande épée. Re Conde mal servi, puis José Tomas le retour, notez que c’est toujours le retour pour José Tomas, alors comme c’est le retour, on va le voir, donc on va toujours le voir.. Je l’ai trouvé meilleur à son second qui a mis un temps fou avant de tomber après un espadazo. Le toro était plus suave, permettait plus de temple, et il en a mis José dans la muleta, surtout à gauche, on a eu droit a un petit récital d’art éphémère à l’état pur, le public ne s’y est pas trompé, on a assisté à un grand moment de tauromachie, unique, fallait pas louper ça, on ne sentait plus le froid tout d’un coup d’ailleurs sur ce toro, la pluie a cessé, c’est vous dire. Une oreille et la porte des consuls pour José Tomas ce qui lui fait le plus grand bien avant la monumental dimanche. Le sixième toro pour l’autre Thomas. Un grand Jandilla, annoncé à 565 Kg, qui va foutre le cheval en l’air, et prendra trois piques, excellent sur les deux cornes, et le petit Dufau l’a bien vu son toro, et nous l’a bien montré à tous. Bon torero devant un grand toro, ça c’est de bons augures pour l’avenir de ce garçon qui n’a pas laissé passer sa chance. Le public l’a vu, deux oreilles et vuelta au toro. Trois toros sur huit donc mais les derniers, la corrida est allé a mas avec au milieu un très grand José Tomas qui nous a mis la tête pleine d’images, un peu comme le chocolat Poulain. Tout plein de people et une sortie à hombros des plus hard que j’aie jamais faite, j’ai vu le moment où ils allaient me le tomber mon torero heureusement qu’avec « 17 de Junio » on tenait tout ça en équilibre et que le « chino » était en super forme. (Arrivé au camion, le chino a faillit s’évanouir, il a frisé l’infarctus, dur dur je vous dis mais fallait y être et on y était.) TG

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