
Jadis, de l’embouchure de l’Hérault à l’embouchure de l’Orb, tout n’était que marais, étangs et roselières.
Une vieille histoire raconte qu’une bête monstrueuse vivait cachée et malheur à qui s’aventurait sans prendre de précautions.
L’histoire commença avec la découverte du corps sans vie d’Etiennette Bousquillou retrouvée atrocement mutilé sur les bords de la rivierette. Partie retrouver Alphonse, pécheur sur la lagune, la pauvre femme fut la première victime de ce que l’on allait appeler « la bête ».
Quelques mois plus tard, Joseph le berger retrouva une partie de son troupeau noyée dans une roubine comme si effrayées, les brebis avaient du fuir.
Une battue fut organisée mais sans succès, seules des traces de sabots furent découvertes.
André Sèguelet dit le barbu, braconnier de son état, affirma avoir vu une bête mi–homme, mi- taureau à la grande Maïre. Un autre raconta que c’est un taureau gigantesque qu’il avait surpris derrière des tamaris. Celui ci ne dut son salut qu’à la rapidité de sa course.
Ce fut le corps sans vie d’un vagabond percé de coups de cornes qui terrorisa la population environnante alimentant la légende de ce démon qui hantait les marais.
L’armée fut même envoyée, mais sans succès.
De nombreuses histoires de monstres aux yeux rouges cachés dans les roseaux et observant les voyageurs furent rapportées aux oreilles des villageois pendant des années encore, jusqu'à aujourd’hui où la rumeur annonce le retour de la « bête »….
Peut être que, le 21 mars……………………………...........................................
1 commentaire:
Au secours, j'ai peur............
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