Comme il fait bon quand le mistral
Frappe à la porte avec ses cornes
Etre tout seul dans la cabane
Tout seul comme un mas de Crau
Et voir par un petit trou
Là-bas, loin, dans les salicornes
Luire les marais de Giraud
Et ne rien entendre que le mistral
Frappant à la porte avec ses cornes,
Puis de temps à autre les clochettes
Des chevaux de la tour de Brau.
Alphonse Daudet

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