dimanche 17 avril 2011

Campo 2011 par Tierry GIRARD

FETE SOUS LE SOLEIL SUR UNE ILE DU RIBATEJO

Les halles de Vila Franca sont animées ce samedi matin,on déjeune avec Rugiero et sur ses conseils, on achète de quoi se sustenter à midi, car chacun le sait, sur l'ile déserte il faut tout emporter. Direction Santarem, à proximité de Cartaxo où on doit passer le Tage à gué à une certaine heure qui s'avèrera très incertaine vu qu'il faut attendre un niveau assez bas pour franchir le fleuve. Le Ribatejo, à cet endroit, c'est la Camargue avec d'immenses champs de tomates à la place du riz. A la finca, déjà de nombreux cavaliers en tenue impeccable commencent à arriver. Ce qu'il y a de bien, c'est que l'on ne sait ni où l'on va, ni avec qui, mais bientôt, on voit arriver des têtes connues: Rodrigo chanteur de fado, Cascale et Georges, la première génération de forcados que l'on a connu et qui, comme nous a un peu blanchi. Lorsque cela démarre, c'est un gros pèlerinage de cavaliers qui forme une colonne assez impressionnante, nous, ils nous ont mis sur le tracteur, gardiens du gros tonneau rempli de glace et de centaines de bières, de la bouffe et de l'apéro que l'on attaque illico presto et qui durera jusqu'a la fin des deux bouteilles de pastis, mais rassurez vous, on a eu de l'aide. Pour passer le gué, il faudra que le tracteur s'y prenne à cinq fois, on descend et on fini à pied pour un jour de fête à la portugaise, extraordinaire. Le retour est mouvementé, ensuite ils lâchent une becerra pour le rejoneador Antonio d'Almeida aidé par le peon d'Ana Batista qui lui fait la brega et pour tous les practicos à cheval. Fado, bière, coups de soleil, bière, soleil, fado, on est tous écarlates quand on revient au point de départ . Là, on les laisse continuer leur fête car on veut aller un peu à Vila Franca et c'est déjà le soir. Dimanche matin on a re-rendez vous avec Rugiero au Lizeria pour aller voir les toros de Ceret chez Irmaos Dias.
Très grosse journée, les numériques ont bien fonctionné, les photographes tous très confiants s'allument un peu, on mange à côté des arènes, puis un tour chez Sécille où il n'y a plus de bar, reste que le décor. Les jeunes forcados présents nous refont manger des côtelettes grillées car on leur présente Gilles comme le cousin à Sebastien, ce qui vaut bien une grillade.
PS: Antonio d'Almeida, réjoneador sera le 22 Aout aux Saintes.




Dimanche matin, les toros d'Irmaos Dias sont à campo abierto, pas de clôtures, et lorsqu'on les approche ils mettent longtemps avant de partir,cela permet de prendre son temps pour faire des photos. le campo est magnifique, des chênes et beaucoup d'ombre pour les bêtes. on ne verra pas ceux de Ceret car il y a véto de l'ADAC, tant pis. La ferme elle, est très rustique et les ganaderos accueillants, on dit au revoir à Rugiero et direction Madrid. Le GPS va s'occuper de tout jusqu'aux arènes où l'on trouve une place en plein devant.
Au tendido siete on tombe sur Gaetan, Jean-Marie Bourret et quelques français qui les accompagnent. la novillada va sortir intéressante avec un bon lot qui ne se laisse pas trop faire dans l'ensemble et surtout qui ne veut pas mourir. Huit avis et tout plein de descabellos, mais des choses bien faites on en a quand même vu pas mal. Le mexicain Angelino de Arriaga se détache du lot et hors de la capitale aurait pu couper une oreille, mais bonnes prestations aussi de Francisco Pajares et Javier jimenez qui ne se sont pas enlevés de devant. Trois toros de Sierra Borja et trois d'Ana Munoz.
On programme Béziers, on attache les ceintures et on rejoint la base sans quitter l'autoroute pour éviter le vaisseau spatial!

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